N.E.R.D. - Brain скачать видео бесплатно


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Загружено: 2008/09/18

N.E.R.D. - Brain

from In Search Of (2002)

Комментарии

8 years назад

Randythevampire

get your toes jamming lol

9 years назад

Wolf Outlaw

666 subscribers illuminati confirmed

9 years назад

neon boii

I just love your brainnnnn. So awesome

9 years назад

Destiny Thompson

i love this so much

10 years назад

M. Shine

2:37 "you're so smart." 

10 years назад

La Sinsentida

hacia dónde mira fárrel cuando dice brain? mira el culo de kelis! es materialista!!!! VIVE!!!!

10 years назад

Sapphire_Starlight

I love the guitar riff in this and how shifts. 

10 years назад

HalfFace Johnny

shay and casey veggies look just alike

10 years назад

Atheos

Fun fact: what he's is singing about actually has a name: sapiosexuality

11 years назад

Johann Soibinet

*MicroFiction(s)*, itération 18C'est alors que le rideau s'ouvrit.Epiphanie. Le mot même est trop long pour décrire l'instant T, le moment M, la nanoseconde, picoseconde, zeptoseconde, le spin particulier de tel atome fragmentant la perception du temps en une autre perception du temps, un moment plus loin sur la ligne de l'éternité, mais un moment condensé, circonscrit, saisi, restreint, résolu, un moment gelé, figé, le grand *dévoilement*, qui comme chacun le sait est le nom français de l'Apocalypse, celui de la pudique Maya laissant à terre tomber ses oripeaux, pour de la vérité énoncer la structure. Il y avait une folie baroque à vouloir vivre pleinement cette seconde. Julius n'était ni fou ni baroque, c'était un homme pragmatique - et comme tout homme pragmatique il désirait avant tout la confirmation externe de ses choix intimes. Le moment du rideau. Il voulait que son monde coïncide une fois pour toutes avec le réel. Pragmatique, ai-je dit.Et cultivé. C'est-à-dire conscient de sa place dans ce monde. Disposant des ressources intellectuelles et des informations nécessaires à l'établissement d'une série de coordonnées spatiales, culturelles, physiques, métaphysiques, administratives, quant à sa propre réalité, son rôle, son action, son impact et ses espoirs. Julius était un homme à l'instinct lucide. Le messianisme de son temps en avait fait un *homo oeconomicus*, un nexus d'interactions, un pôle sensible mais cohérent, ouvert sur les autres et concentré, en spinoziste convaincu, sur le grand ring qui l'opposait à son *conatus* flemmard. Ses choix l'avaient mené ici, devant le rideau. Un instant avant, ce rideau était fermé. De toute éternité, il était fermé. Comme dans cette fable amusante qu'on enseigne aux lycéens, où un chat au nom allemand est enfermé dans une boîte et bombardé de protons : le chat est-il dans la boîte ou non ? Une raison convenablement réglée nous apprend que le chat est et n'est pas *en même temps* à l'intérieur de la boîte. Physique quantique.Le niveau d'hygrométrie de la salle est stable, au contraire du niveau de stress de Julius. Allons donc, se morigène-t-il, ce stress est le corollaire de la pensée limbique qui traîne dans les tréfonds de ma propre boîte mentale - je décide s'il est là où s'il n'est pas là. C'est le stress qui coule en ligne mouillée et froide le long de ma colonne vertébrale, et je ne dois pas l'écouter. Je ne dois pas y prêter attention. Je ne dois pas le sentir. Le stress est humide, comme le désir ou la peine, c'est un fluide, le rappel clapotant de ma condition humaine, essaie-t-il de penser avec détachement, c'est le rappel millénaire de ma genèse, de mon alpha, et l'oméga se tient là, ici, de l'autre côté du rideau.C'est alors que le rideau s'ouvrit.Trouver le point de coïncidence entre le réel et le rêve n'est pas chose facile. Julius se sentait au croisement de toute l'histoire humaine. Il s'était appelé Hector et Bethsabée, Benvenuto Cellini et Clémenceau, JFK et Zoroastre, Raspoutine et Méliès, Nicolas Tesla, Jacob, Marilyn Monroe, Gerbert le Grand, Alexandre III, Mao Ze Dong et Gandhi, il avait été tous et serait chacun, semé dans le temps comme les étoiles dans la ciel, tatoué sur la voûte céleste, gravé sur la chair du monde, pleurant, riant, rougissant, aimant, vouant sa vie à quelque chose de plus grand que lui, il était cathare, bogomile, chrétien, animiste, sectateur de l'Aube Dorée, prophète de la science. Il incarnait l'espoir et le dépassement de soi. Il incorporait (*in corpore*) l'humilité de la grâce. Julius, avant que le rideau s'ouvre, était tout ça et encore autre chose, il était la somme supérieure à l'addition des parties et la soustraction infiniment réduite à la plus simple expression, tout entier de sang, de chair et d'os, l'armature solide de ses poings serrés, la main transformée en poing, le poing patientant sagement dans la moiteur rance de son angoisse.C'est alors que le rideau s'ouvrit.Il vit distinctement la voiture. C'était une Renault Twingo bleu ciel, campée sur ses quatre pneus tout neufs, étincelante dans la lumière brute du studio de télévision. Le rideau rouge s'effaçait devant la voiture bleue, et c'était une des plus belles choses qu'il ait jamais vues. Lagaf', près de lui, produisait un énorme sourire bonhomme et, pour tout dire, incroyablement terrifiant.C'est alors que le rideau s'ouvrit."Hé bien non ! La bagnole, c'est pas pour aujourd'hui ! Vous avez gagné un splendide... euh, sèche-cheveux multifonctions, c'est madame qui va être contente ! Et..."Julius ne l'écoutait plus. Il ne l'avait pas vraiment écouté pendant toute l'émission mais là ses oreilles ne pouvaient tout simplement pas le supporter. Il ferma les yeux, tapa des deux mains sur ses tempes. Un bref instant, il vit de nouveau la voiture, puis le sèche-cheveux posé sur un coussin rose fluo, puis la voiture et enfin le sèche-cheveux et, hideux, le sourire démesuré de Lagaf' qui prenait ses espoirs pour les incinérer dans la chaleur chtonienne de sa commisération feinte.*Franchement, tu croyais quoi mec ?* disait ce sourire. *Je ne suis rien de plus qu'une idée. Une idée dans ta tête.* *Une voiture, un sèche-cheveux, on s'en fout, j'étais l'idée de gagner quelque chose et c'est bien ce que tu as eu.* *Arrête d'en demander trop. Tu as déjà une voiture. Tu as déjà une télé. Tu as déjà un sèche-cheveux. Tu me vois toute la semaine à la télé et tu as décidé de tenter le Bigdil, mais tu savais déjà que...* *Ouais, c'est ça. Je traînais dans ta tête, t'as compris. Une idée.* *Si tu te poses la question, c'est que t'es moins bête que t'en as l'air.* *Je flotte dans un plan astral et je décide de coloniser un esprit ou un autre, peu importe, du moment que j'existe.* *C'est ce qu'on fait, nous les idées. Tu veux savoir pourquoi ?* *C'est plutôt impudent. Mais comme je t'aime bien, au fond, je vais te le dire.* *Et puis tu l'oublieras. Oh, ne me demande pas comment, je le sais, c'est tout.* *Vous êtes faits comme ça. J'aurai pu être l'idée d'une invention spéciale, qui va changer la face de ton monde, j'aurai pu être une idée terrible, comme, euh, l'impôt sur le revenu ou le communisme, ou le capitalisme et la démocratie de marché, mais pour toi j'étais CETTE idée, cette foutue idée qui va plomber quelques années de ta vie.**Pourquoi on fait ça ? Mais parce qu'on aime votre cerveau, les mecs. C'est dans notre nature, à nous les idées.**We fuckin' love your brains.* 

11 years назад

Marvin James

I have the original album on my channel uploaded in HD, check it out

11 years назад

bea haxby

chikachacha...thats my favourite bit

11 years назад

SlymmieFatts

evrrybody luvs nerdy gutls dat giv good brain!!!

12 years назад

FlamingZebra

Who Could Honestly Dislike This Smh Must Not Know What Good Music

12 years назад

scl216

200 people gave brains

12 years назад

TankKey7

"I just love your BRAAIIINNN" Dedicated to that special someone ; )

12 years назад

YoD Blaadje

LOL! Sorry @xXGhettoBlasterXx You obviously don't know what u are talking about.

12 years назад

Mackenzie Hall

who the F disliked this

12 years назад

xXGhettoBlasterXx

@TheCoolestNinjaw dude are u retarded ? nothing changed but one song lol

14 years назад

maclegend

thanks for that one... "nodo".... that's my new one. that and "skulliosis".

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